Pendant mes vacances à Abidjan, j’ai passé plus de temps à la plage qu’ailleurs, parce que, pour moi, la plage est sacrée. C’est un lieu où tout s’efface : les soucis, les poids du quotidien, les fardeaux invisibles. Là-bas, je me refais une santé mentale. Dans cet espace infini, baigné par le souffle de la mer, on se reconnecte à quelque chose de plus grand, de plus éternel. La mer est ce miroir sans fin, ce rappel que nos vies, avec leurs tumultes, sont si petites face à son immensité. On s’y perd pour mieux se retrouver.

Mondoukou, c’est cette échappatoire. Le sable chaud qui glisse entre les doigts, les palmiers qui dansent doucement sous le vent, et l’eau qui s’étend à perte de vue, comme un horizon qui promet toujours plus. Ici, le temps semble s’arrêter, ou du moins ralentir, comme si chaque seconde voulait nous dire d’en profiter, de respirer. Mondoukou, c’est cet endroit où le ciel embrasse la mer, où chaque vague qui s’écrase sur la rive emporte un fragment de nos soucis. C’est plus qu’un lieu, c’est une invitation à vivre, à s’apaiser, à simplement être.

Mondoukou, Côte d’Ivoire - 2025

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